Ce projet fait suite à une résidence sur l’Alpine, l’écran d’épingles de La Bande Vidéo.

L’installation comprend une grande projection murale et des jouets optiques manipulables comme le folioscope (flip-book), le phénakistiscope et le praxinoscope. Ces technologies ont précédé et participé à l’invention du cinéma.

La projection vidéo est construite à partir des images brutes tournées sur l’Alpine et montrent ce qu’il y a au-delà de la surface de dessin de l’écran d’épingles : le cadre blanc avec les vis, les mires qui servent au repérage des images, et parfois même, un bout d’outil ou de main laissé dans le cadre par mégarde.

En traitant les images avec des effets de démultiplication et de kaléidoscope, tous ces détails qui sont généralement éliminés au montage viennent créer des formes rappelant des mécanismes ou des architectures faisant écho au thème du court-métrage : illustrer les mécanismes de « fabrication » de l’image en mouvement.

Documentation : La Bande Vidéo
Caméra, montage et textures sonores : Ricardo Savard
Coproduction : La Bande Vidéo