Réalisé à partir de pellicules 8mm de pornographie suédoise, Slump explore les interstices de la coïncidence et de la dissimulation. Manuellement altérées par différents procédés chimiques ou mécaniques, ces images, rénovées (ou travesties), dévoilent d’imprévisibles conduites qui induisent autant de clés de lecture ; dans cette effervescence visuelle, elles nous tiennent à l’écart de ce que les films d’origine auraient montré, comme pour nous cacher quelque chose, ou nous le faire mieux voir. Littéralement « hasard, coïncidence » en langue suédoise, Slump suggère, de ses couleurs délavées à l’acide, la frénésie du jeu érotique.